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Prends ton sac et suis-moi !!!!!
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  • Changer de vie......... je prends l'avion (un aller simple) le 3 septembre 2008 pour Cayenne. En ces terres d'aventures lointaines, une tranche de vie s'annonce, pleine d'expériences enrichissantes mais toujours sur le chemin de la sérénité....
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2 décembre 2008

DIMANCHE 30 NOVEMBRE LA MAISON LOYOLA

UNE  BALLADE SUR LA MONTAGNE DE REMIRE

Un petit coup de fil et hop, un groupe d'amis se retrouve en ballade, sac au dos et baskets aux pieds, aujourd'hui, Rémire, belle petite bourgade après Cayenne.

Bon accueil dès le début du sentier,

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Il n'y a que l'embarras du choix

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Le sentier, large et récemment très bien nettoyé, démarre sous un toit de bambous

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En s'enfonçant dans la fôrêt, on arrive sur un chemin de grosses pierres, vestiges anciens de vie humaine.

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De nombreux  restes de maisons

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Des escaliers,

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Le nombre des vestiges nous laissent deviner l'ampleur du site. Sur ces lieux s'élevait

LA MAISON LOYOLA

C'est au milieu du XVIIe siècle que les Jésuites créèrent dans les environs de Cayenne l’habitation de Loyola, dont on trouve encore aujourd'hui, sur un contrefort de la montagne de Rémire, les traces des anciennes terrasses sur lesquelles s’élèvent les restes de bâtiments en pierre. Les terres de Loyola ont été constituées à partir des concessions de Quincy et Drague, acquises respectivement en 1665 et 1668. A partir de 1674, les Jésuites réorganisèrent le lieu pour le transformer en une habitation sucrière qui, par ajouts successifs de terrains, finit par de passer 1500 hectares vers 1720. Mais en 1740, les Jésuites délaissèrent la culture du sucre et transportèrent tout l'équipement lié à la sucrerie à St-Régis. Par la suite, la dissolution de la compagnie de Jésus, en 1763, entraîna l'abandon progressif de habitation. Au moment de l'expédition de Kourou, en 1764, elle fut à nouveau occupée par des soldats du régiment de Saintonge qui y causèrent de graves dégâts. Le dernier Jésuite quitta les lieux en 1768, date après laquelle on transféra les installations de l'habitation deux kilomètres plus au sud, sur le site de Beauregard. En 1769, Loyola fut définitivement abandonnée aux caprices de la nature.

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A l'exception d'une chapelle et d'un cimetière, des bâtiments tels que la maison de maître, le cimetière, un moulin, des ateliers, des séchoirs et un magasin témoignent de la fonction essentiellement économique du site. En 1737, on y cultivait 25 carrés de cannes à sucre qui produisaient la plus importante quantité de sucre de la colonie. Cette habitation prospère, qui produisait aussi la moitié du café de toute la colonie en 1736 et l'essentiel de l'indigo guyanais en 1740, devait en grande partie sa productivité à une main-d'oeuvre servile qui atteignit le nombre de 400 esclaves au moment du départ des jésuites.

Une forge et une grande poterie assuraient un revenu supplémentaire aux Jésuites en produisant autant pour les petites habitations avoisinantes. En plus de financer les missions indiennes, cette habitation servait de
résidence secondaire aux Jésuites dont le siège était à Cayenne. On y recevait aussi des hôtes de marque. Ainsi en 1744, La Condamine profita de son séjour à Loyola pour effectuer ses expériences sur le curare.
 


LES FOUILLES ARCHEOLOGIQUES

La fouille archéologique a permis d'une part, de corroborer l'organisation spatiale suggérée par une gravure   de 1730  et d'autre part, de reconnaître et étudier : la purgerie, l'étuve et le moulin; les magasins et les ateliers; la chapelle, la maison de maître et la cuisine. D'autres aménagements tels que le cimetière, le jardin et des dépotoirs viennent compléter l'ensemble de habitation.

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Entre ce dessin et la photos de dessous, à peine 300 ans d'écart, difficile à imaginer !!!!!

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Et pour en savoir plus,  l'étude  de l'Université canadienne, chargée des fouilles....

http://www.flmnh.ufl.edu/JCA/loyola.pdf


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Un abattis de bananiers

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Un magnifique paysage sur l'océan

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Nous arrivons au pied d'un immense fromager déjà présent du temps des jésuites.

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Une source partait de son pied à la saison des pluies et alimentait les habitations. On trouve encore des traces des canaux qui guidait son parcours.

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L'intérieur du fromager

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Rencontre de charme

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Dans ce coin du parcours, d'immenses rochers

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Un abattis sauvage illégal dans cette zone littorale protégée

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Des bananes, des bananes, dommage elles ne sont pas mûres...

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Les constructions sont de plus en plus nombreuses vers Rémire, ici vers le bord de plage

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Pique-nique dans un lieu magnifique, vive la Guyane !!!

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Et toujours ces immenses arbres !!!!

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Certains peu accueillants, gare aux mains!!!!

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Un coupe-coupe est très utile à certains endroits, mais attention, les blessures graves dues à son maniement sont nombreuses.

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Sous une poterie ancienne, un nid de grosses fourmis qui disparaissent très vite.

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Et nous quittons la ballade devant ces gros bambous avec lesquels on peut tout faire.

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