DE MARIPASOULA A PARAMARIBO

26 octobre 2009

Les vacances scolaires !!!! déjà !!!!! objectif Paramaribo, capitale du Surinam, de l'autre côté du fleuve Maroni. En premier prendre la pirogue. Etienne ou Nicolas, deux frères, sont les piroguiers attitrés qui mènent le voyageur vers le petit aérodrome de la Watabiki (10 euros l'aller), seul moyen d'arriver à Paramaribo . Il faut être à 7h au dégrad, c'est Nicolas qui réserve directement par téléphone les places en fonction du nombre de voyageurs dans sa pirogue.

Environ 30 minutes et c'est la Watabiki et sa piste d'atterrissage

Ici un ou deux militaires en arme, mais aucun contrôle, pas besoin du visa payant obligatoire en passant par Saint Laurent et Albina. Cela explique peut-être que beaucoup de passagers sont des brésiliens sortis de la forêt environnante. Deux compagnies assurent 2 ou 3 vol par jour en fonction du nombre de passagers, du temps, et d'autres critères peu compréhensible par un métro !!!! J'ai toujours pris les avions de Gum Air plutôt que ceux de la Blue Wind, mais par habitude uniquement (60 euros l'aller). Les passagers font la queue et montent chacun à leur tour sur une balance à bagages et le responsable de l'embarquement note le poids sur son cahier en face du nom de la personne. Le chiffre affiché pour moi (la moitié que les femmes bonis) provoque les rires des hommes.
Arrivée du premier avion vers 8h30, les passagers descendent et les bagages sont sortis très vite. Puis les passagers en partance sont répartis dans les avions en fonction du poids additionné à la main sur son cahier par le responsable pour équilibrer l'avion !!! Etonnant, non ?

Et c'est le décollage !!! ici pas d'air présurisé, pas d'hôtesse, une dizaine de place maximum, le bruit, du moteur, des tremblements presque constants...l'odeur de l'essence...et ça ne fait rien, tout le monde est content.En dessous la forêt vierge et de nombreux sites d'orpaillage clandestins

Le fleuve est bas, puis c'est le lac artificiel de Brokopondo, magnifique !!! et enfin l'arrivée à Paramaribo, avec ses toits de tôle de toutes les couleurs.